Le moustique tigre est désormais actif dans tous les départements de Nouvelle-Aquitaine.
Notre commune est déjà colonisée par le moustique tigre, depuis plusieurs saisons. Des gestes restent indispensables ! Ils permettent d’éviter la prolifération du moustique, ou du moins, de retarder son invasion, chaque saison.
Comment lutter ?
En supprimant ou vidant tous les endroits et objets pouvant retenir l’eau de pluie pour empêcher le moustique tigre de pondre et de proliférer !
Le moustique tigre (de son nom scientifique Aedes albopictus) est un moustique urbain, qui se déplace peu : il vit dans un rayon de 150 m… le moustique qui vous pique est donc né dans votre quartier.
La femelle pond dans de très petites quantités d’eau principalement dans nos jardins : l’équivalent d’un bouchon renversé lui suffit !
Lutter contre le moustique tigre pour prévenir le risque d’épidémie
Outre la nuisance indéniable qu’il entraîne, il est important de lutter contre la présence du moustique tigre en raison du risque épidémique qu’il représente. Le moustique tigre est, en effet, potentiellement « vecteur » des virus de la Dengue, du Chikungunya, et du Zika.
Ces maladies ne sont pas encore présentes en métropole mais sévissent à plusieurs endroits du globe (épidémie de Dengue à la Réunion et à la Martinique pour la France). Elles peuvent être importées par des voyageurs porteurs du virus (ce qu’on appelle des cas importés).
Si le moustique tigre pique une personne malade, il peut transmettre le virus en piquant d’autres personnes (ce qu’on appellerait un cas autochtone). Ce pourrait être le début d’une épidémie.
Où en est-on du risque sanitaire ?
Pour l’instant, en Nouvelle-Aquitaine, l’ARS en collaboration avec Santé publique France et les médecins de la région, arrive à stopper le risque d’épidémie très rapidement, lorsqu’une personne porteuse de ces maladies revient de zone infectée. En 2020, malgré le ralentissement du trafic aérien, 61 cas importés de Dengue ont été signalés et investigués en Nouvelle-Aquitaine (830 cas sur la France entière). Jusqu’à présent, grâce aux mesures mises en œuvre, aucun cas autochtone n’a été recensé dans notre région. Mais la vigilance de tous les voyageurs est essentielle pour éviter l’apparition de ces maladies en métropole.
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